Y a pas que les grands qui s'aiment, y a pas que les grands qui ont des sentiments...

Je suis sûre que certains d'entre vous ont reconnu le refrain de la chanson de Melody, petit bijou de ma culture musicale.  Je remonte à mes années collèges, à K. qui a été mon premier amour. En sixième, toute nouvelle collègienne, je le repère dans ma classe. Surtout parce qu'il était tout le temps fourré avec le frère d'une de mes amies.  Je le trouvais super beau, intelligent, l'homme idéal, j'avais pensé même. Je me suis arrangée pour qu'à chaque cours, je ne sois pas trop loin de lui et si je pouvais l'avoir en face de moi, je faisais tout. Je pouvais ainsi le regarder et me mettre à rêver... A cette époque-là, j'avais vraiment un sale caractère, très chiante et pour l'attirer, je me mettais à lui débiter pleins de vacheries. Celà n'a pas trop contribué à un début de relation. Pendant toute la sixième, je n'ai rien fait et je me suis contentée de nos conversations très courtes.

En cinquième, je me suis dit bon je dois l'oublier. Je tombe amoureuse ( je le pensais à  cette époque ) de Y. et alors que je lui déclare ma flamme au CDI ( super romantique ) , il m'apprend qu'il est amoureux de C., ma camarade de classe. Ils sortent ensemble et là K. est terriblement jaloux, car il était amoureux d'elle. Mon sang ne fait qu'un tour, je suis super jalouse et je dois me rendre à l'évidence que je suis encore accro à K. et je fusille C. du regard dès que je peux.  Nos rapports sont de plus en plus tendus, on s'engueule à moitié à chaque cours...

En quatrième, je m'inscris au volley-ball et K. en fait aussi. Nos rapports se sont nettement améliorés cet été, puisque je faisais souvent du basket avec lui et donc on avait commencé à se parler normalement. Je venais même sonner chez lui pour qu'il descende discuter. Mais il ne s'est rien passé. Cette année est plus sympathique, je pense qu'on devient amis et c'est déjà pas mal. Je sors même avec d'autres garçons mais je romps vite fait avec eux :

Un que je voyais trop rarement me dit que je lui manque, ce que je réponds mais moi aussi. Bon on va chez moi? En fait, il pensait que je voulais coucher avec lui.

Le deuxième me tannait sans cesse pour que je passe à la casserole sur le canapé de ses parents, et en fait, il est sorti avec une autre fille qui avait un avantage elle, elle n'était plus vierge.

Je fais de plus en plus souvent du basket avec K. et on rigole bien ensemble, on parle du collège et tout,et là, je me rends compte que je suis toujours amoureuse de lui. Je prends mon courage à deux mains un samedi après l'entrainement de volley. Je l'attends et je lui dis s'il sait ce que je ressens pour lui. Je me mets à rougir et à bafouiller  comme une malade et là K. m'embrasse et il s'en va. Je n'ai jamais réussi à savoir le pourquoi du comment, et j'ai beau essayé de le coincer ensuite, rien.

La troisième se passe pareil, je suis toujours amoureuse de lui, on fait toujours du basket ensemble et du volley mais plus rien. Je me suis toujours demandée pourquoi on n'était pas sorti ensemble au collège mais apparemment, je ne le saurais jamais. Pendant quatre ans, j'étais folle amoureuse de lui, j'enregistrais tout ce qu'il me disait, je le matais quand il était en short en sport, je venais le voir au bas de son immeuble, je l'appelais au téléphone...  Je me suis bien rendue malade de jalousie chaque fois qu'une fille lui parlait, il était super populaire auprès de mes camarades.

En fait, K. a été dans ma classe de la sixième jusqu'en terminale, mais au lycée j'ai vite tourné la page mais là c'est une autre histoire.